Berlin. Noch einmal.
J'étais rentré assez frustré de mon précédent séjour à Berlin. J'avais passé le WE avec Val et nous n'avions quasiment rien vu. Trop grand. Du coup, lorsque j'ai commencé mon meeting et que Val est retournée en France j'avais le sentiment que la ville n'était pas aussi interessante que ça. Et puis pendant le meeting, lors de sortie après le boulot, je croisais des lieux et des bâtiments sympa. Lecture du guide, internet. Du coup, déçu de ne pas avoir vu la moitié de ce qu'il y a à voir dans cette ville. Mais en fait plus frustré que déçu. Je me disais que Berlin je n'y retournerai pas de sitôt. Déjà aperçu et plein d'autres villes à faire à l'est. Aussi bien l'Allemagne que le reste de l'Europe de l'est qui n'a pas été ma destination de prédilection. Toujours attiré par le sud et le soleil. Mais Saint-Petersbourgh, Moscou, ou même Vienne. Bon. plein de chouettes destinations à visiter.
Du coup à ce meeting je me suis un peu équipé. J'ai pris une BMW.
Je sais ça fait un peu couillon de se dire que grâce à une voiture d'un modèle précis j'ai réussi à mieux visiter la ville. Pour être vraiment honnète, ça se fait aussi bien en taxi et en transport en commun. Mais ça prend un peu plus de temps. Beaucoup plus de temps avec les transports et un peu plus avec les taxis.
Comment ça, pas facile à lire ? Jevoispasdequoivousparlez !
Et la marque de la voiture, c'est pas de la coquetterie ou du snobisme. Comme je conduis tous les jours la même marque de voiture et que toutes les commandes sont au même endroit, et bien c'est agréable de ne pas avoir à chercher comment programmer le GPS et comprendre la façon dont marche les radars de recul et autres petits gadgets divers et variés qui fourmillent dans nos voitures modernes. Faire la même chose en France, pas de soucis. Programmer Ziegrastraße sur un GPS pas connu c'est pas la même. La langue allemande, il faut le reconnaitre, est assez rugueuse au premier abord.
Me voilà donc muni d'une voiture locale et d'un guide WE à Berlin. Je peux passer une après midi et un à deux jours sur place (en fonction de l'agenda et des réunions) pour enfin faire les incontournables que j'avais raté. La première après-midi est écourtée et se transforme en quête de chocolat dans un joli quartier de Berlin. Celui qui contient les Höfe. Complexe de cours qui communiquent et qui contiennent plein de petits commerces sympas. Certains sont des cul de sac qui mènent à des bars/restaurants branchés. Repère de tagueurs. D'autre des cours avec arbres et petites boutiques. C'est pas très gênant de refaire ce quartier. Je reviens de 12 jours en Californie. Cela me permet de me réacclimater et de me recaler au niveau horaire.
Je n'avais pas pris mon appareil (enfin je crois). Donc pas de photos. Mais comme j'ai des archives, j'ai regardé mes photos de Berlin en 2012. Et ben ça fait marrant. L'air de rien 3 ans se sont passés. En trois ans j'ai un peu progressé en photo. J'avais à l'époque un Canon 60D et le super X-PRO1 de Fujifilm. Appareil que j'ai toujours et qui maintenant me sert moins. Il a dernièrement servit à Morgane pour la Californie. Mais ça c'est une autre histoire. Il faut trier les photos et ensuite prendre le temps de publier.
Lorsque j'ai regardé les photos. J'ai de suite vu des erreurs de cadrage que j'essaye de ne plus faire maintenant.
Grace à mon Leica, j'ai réussi à faire ce que je ne prenais pas le temps de faire avec le X-Pro. Qui ne démérite pas du tout en terme de qualité d'image. Et même meilleur en ratio qualité prix. Mais le zoom et la facilité de mise au point me rendaient flemmard. Prendre le temps de cadrer, bouger pour éviter la poubelle ou comme ici la corbeille, voir les vélos complètement. Prendre le temps de vérifier l'exposition quand l'indice de luminosité entre haute et basse lumière est trop important. Tout un tas de petit truc divers qui font que l'appareil automatique simplifie la prise de vue et du coup ne me mettait pas dans l'obligation de prendre une photo. Je prenais un souvenir. Certes, pas mauvais. Mais un souvenir. Outre la corbeille sur le vélo, le personnage de dos n'apporte rien à la photo. Il aurait fallut que j'attende un passant latéral pour donner du rythme. Au mieux attendre qu'il se déplace vers le bleu des murs, similaire à son bleu de chemise. De même les couleurs des parapluies et du protège vélo sont sympa et sortent bien. Mais la tête de la dame de dos à 1 m. Bof. Le sujet de la photo était le beau temps au fond du Hofe V et les parapluies colorés au premier plan.
Au dos de la photo de gauche le magasin Ampelmann. "L'homme ampoule" dans le texte. Symbole de berlin, c'est le design très particulier des signalétique piéton au bord des passages protégés.
On aperçoit d'ailleurs ce design sur le parapluie de la dame au premier plan.
A cette époque, je n'avais pas complètement abandonné mon Canon 60D. J'étais principalement équipé avec le Tamron AF 18-270 f/3,5-6,3 Di II VC PZD. A tes souhaits.
J'ai pris beaucoup de plaisir à prendre des photos avec cet appareil et ce super zoom trans-standard. Le Canon étant équipé d'un CMOS 18 Mpx, APS-C, 5.5 Mpx/cm le ratio est de 1,6 par rapport à un 24x36 Full Frame. Ce qui fait que le zoom est en équivalent FF à du grand angle 28 au téléobjectif de 430. Pas mal dans un seul objectif. Certes, distorsion, ouverture au mieux à 3,5, bague pas souple. Beaucoup de défaut pour faire des belles photos. Mais super pratique à utiliser. Et puis, dans des conditions de lumière normales, imbattable de versatilité. Aujourd'hui, sur le LEICA, je me "contente" de 4 objectifs fixes, 21, 35,50,90. Si je veux changer, je dois retirer le sac à dos, le poser par terre, me baisser, ouvrir la poche à objectif, prendre le petit pochon à zip de celui que je veux utiliser, ouvrir le pochon, sortir l'objectif, retirer le cache coté bague, débloquer celui qui est sur l'appareil, dévisser avec précaution, si possible dans le sac pour éviter les poussières, visser le nouveau, me redresser pour prendre le cache dans ma poche de pantalon que j'avais oublié de sortir, me rebaisser, remettre le cache sur l'ancien, fermer le pochon du nouveau, le remettre à sa place dans le sac, replacer le cache avant de l'ancien, ouvrir le pochon de l'ancien, ranger l'ancien dans le pochon, fermer le pochon, ranger le pochon à sa place dans le sac (chacun a sa place), fermer le zip de la poche à objectif du sac, remettre le sac sur le dos, retirer le cache avant du nouvel objectif, mettre le cache dans ma poche gauche de pantalon, prendre en photo le guépard qui arrivait sur mois il y a un quart d'heure. Je sais c'était chiant à lire. Mais ne vous méprenez pas, c'était aussi chiant à taper et c'est encore plus chiant à faire. Du coup je change peu d'objectif. Je suis quasiment tout le temps au 35. Quand ça rentre pas dans le cadre, je sors le 21 et quand il n'y a pas de lumière ou que je veux jouer, je prends le Noctilux 50mm f/0.95. Une tuerie. De plus, j'ai déjà eu des tas de spots sur le capteur et c'est pas jobard de passer une journée à retirer les taches avec LightRoom sur 200 photos. Alors je change le moins possible. L'idéal, avoir deux Leica. Un sur un 21, l'autre sur un 35 ou 50.... Mais trop lourd. Tout ça pour dire que même si c'est pas l'appareil qui fait la photo, mais le photographe; dans mon cas, revenir en arrière en terme d'automatisme m'a forcé à progresser sur les fondamentaux de la photos. Je ne sais pas si j'aurai fait les mêmes efforts avec un appareil qui prend les photos à ma place.
Hors donc, je reviens sur Berlin. Des mois que je n'avais écrit sur ce site, je digresse.
Les Hofe peuvent aussi être pittoresques : Au bout de celui-ci une boutique de fringue branchée, une librairien T-Shirt, Poster, Graph, un bar. Au milieu un musée Juif et plein de tag partout, partout. Photos X-PRO1 2012. Au deuxième étage, en haut du mur, les traces du passage de l'artiste Parisien Space Invaders à Berlin.
Quelques instants et photos du mois de juillet 2012.
A Berlin les 2CV sont des Trabant. On peut les louer pour visiter la ville. Trabi Safari. Un petit arrière gout d'Allemagne de l'Est. Symbole de l'échec de la RDA
Bizarrement, les Allemands de l'Est, après la chute du mur, se sont rués sur les voiture ouest allemandes et ont refusé d'acheter des Trabant. VEB Sachsenring Automobilwerk Zwickau, a fermé ses portes en 1990. Pourtant le modèle n'avait pas évolué en design et quasiment pas en fonctionnalité depuis 1957. C'est pas souvent qu'un constructeur garde un modèle à son catalogue pendant 30 ans.
Malgré les tentatives de modernisation, très tardives, avec des moteurs de polo, ces voitures devaient représenter plus qu'un design dont voulaient se débarrasser les allemands de l'est, mais aussi une façon de gouverner et une époque très triste. L'autre Allemagne, elle, construisait d'autre type de voiture, comme cette magnifique Mercedes S600 des années 1960. C'est sympa le communisme, mais vu de France. Vécu de l'intérieur c'est pas la même, comme dirait mes enfants.
L'escalier magnifique du Temple français de la Friedrichstadt ou Cathédrale française de Berlin ou encore le Französischer Dom. La visite vaut le coup pour l'escalier qui a été utilisé pour un album de rock ou un livre ou je sais plus quoi. J'ai beau me creuser la tête je ne retrouve pas.
En haut, un joli carillon et un une belle vue.
Dans un style plus moderne, mais une forme un peu similaire, l'intérieur des Galeries Lafayette. Oui, les farfouillettes, comme on dit chez nous, sont à Berlin. Et la raison de la visite, c'est pas le shopping, mais la curiosité. Elles ont été dessinées par Jean Nouvel. L'intérieur comporte un cône en verre et acier qui fait sont effet. A visiter.
La Spree, Seine locale. Avec des "bateaux Fliege" locaux était simple mais c'est plutôt Ausflugsdampfer auf der Spree. Auf... truc c'est visite/excursion, Dampfer c'est bateau. Fastoche le teuton.
Une spécialité locale, le vélo bière. Vous prenez 7 potes avec vous et un barman/conducteur. Vous pédalez en buvant de la bière. Plus vous pédalez, plus vous avez soif, plus vous buvez, moins vous pouvez pédaler. Un concept. J'ai pas regardé si le tour obligeait à ramener la chariotte une fois complètement bourré. Il manque peut-être des toilettes sur le truc. Avec la bière....
Il y avait à Berlin un immeuble Squat qui était occupé par des artistes. Type artistes de rue, comme vous pouvez le voir. Assez impressionnant. Mais un peu "bordel", dans le sens que beaucoup de graffiti et peu de dessin à dessein... Par contre, les murs étaient tous couvert. Complètement. Je dis était car le squat est détruit. (Enfin je crois, car il devait l'être peut de temps après notre passage en Juillet 2012).
Je n'ai toujours pas de réponse à la question qu'a posée sur le mur de Kunsthaus Tacheles par Yz. Oui c'est le nom de l'artiste. Enfin en phonétique ça fait Eyes. Yeux. Dans la veine d'un Ernest Pignon Ernest. On peut voir ses peintures/lavis/collages sur http://yzart.fr . Peintre française d'origine Guadeloupéenne par son grand-père paternel et anglaise par sa mère. Grande artiste.
Après la visite d'artiste de rue on remonte une rue de galeries d'art.
Michel MEYER à la Galerie De Freo - Auguststrasse. Gros regret de ne pas avoir acheté cette toile.
Visite dans un musée privé, collection de dessins de Street Art et de figurines de Manga. Jolie collection.
Rotes Rathaus Ou Mairie Rouge. Il y a deux autres hôtels de ville à Berlin.
Tuyaux roses devant les immeubles de la Potsdamer Platz, dont le siège de la SNCF allemande, La Deutsche Bahn. DB. Oeuvre de l'architecte d'origine allemande, travaillant aux US, Helmut Jahn. Le sony Center, jouxtant cet immeuble est également de lui.
Un des "RER' de le DB. Pris en photo à l'arrêt Savignyplatz.
Ahhhh, les toyos de Berlin. Mais qu'est-ce donc que ces tuyaux, colorés, un peu partout dans Berlin. Au dessus des routes, au dessus des trottoirs... Bref Rose, jaune ou bleus, ils sont nombreux et exposés. J'avais bêtement pensé, lors de ma première visite en 2012, dont sont extraites les photos ci-dessus, que ces tuyaux symbolisaient l'emplacement historique du Mur de Berlin. Ayant croisé ceux-ci à proximité de certains lieux où subsistaient des artefact de mur. On fait ce qu'on peut au niveau déduction. Et ben non. C'est pas du tout ça. Il s'agit d'évacuer les eaux des nappes qui remontent à la surface lors des chantiers de construction. En fait, la ville de Berlin est construite sur une région de marais (y a pas idée de construire une ville autour de Marais, c'est pas à Paris qu'on ferait ça...) et les nappes phréatiques sont proches de la surface du sol. Très, très proches, parfois, juste à 2 mètres. L’eau est-elle pompée et acheminée grâce à ces tuyaux jusqu’aux fleuves et canaux. Comme on peut difficilement creuser et de nouveau ramener de l'eau pour mettre ces tuyaux temporaires à l'abris des regards et de la circulation, et bien ils sont là, colorés un peu partout dans Berlin. Comme Berlin fourmille de travaux, il y a des tuyaux partout. Certains disent que les couleurs sont là pour aider les entreprises à reconnaitre leur tuyaux. J'ai l'impression que c'est plus la marque du fournisseur de tuyaux qui est en cause dans la couleur de ceux-ci. En tout cas, ils disparaissent et changent de place. Il ne sont plus présent à cet endroit sur la Potsdamer Platz.
Le sony center de jour. De nuit il est plein de couleur. Toujours l'oeuvre de Helmut Jahn.
The Neue Nationalgalerie. Outre que ce musée est intéressant pour son contenu, il l'est aussi par sa forme architecturale. C'est le seul bâtiment réalisé en Allemagne par Ludwig Mies van der Rohe. The Architecte avec un grand nom... auteur du superbe pavillon de l'Allemagne pour l'expo universelle de Barcelone, ainsi que de nombreux immeubles aux US, surtout à Chicago; mais aussi du fameux Seagram Building à NY, premier building dans son genre. Il a ouvert la voie a de nombreuses construction dans ce style. Le musée possède une surface d'exposition totale sur le premier étage en quasi rez-de-jardin. élevé de trois marche. il possède un énorme porte à faux de 18 mètres. Ainsi, seuls 8 poteaux tiennent l'ensemble. Le bâtiment semble flotter avec sa façade vitrée. Les salles d'exposition sont au sous-sol. Pour mois, ce n'est pas le plus beau musée du monde, dans le sens où il n'y a pas de lumière naturelle qui vient baigner les pièces et l'espace intérieur. Comparé au musée De Young de San Francisco, dessiné par Herzog & De Meuron, il n'y a pas photo. Néanmoins, hein, si je replace dans le contexte, ce bâtiment a été construit en 1968, mais sur les plans d'un autre projet de LMVDR (plus simple que son nom complet), un bâtiment pour Bacardi dessiné en 1956, mais jamais construit. Si l'on en croit l'histoire, le tout serait sorti de la tête de LMVDR en 1943, pour un projet de musée pour une petite ville. Même principe, toit flottant , peu de colonnes, espace intérieur dégagé de toute contrainte. Visionnaire ou flemmard, on choisit. Pour moi c'est le premier qui a gagné. Car même encore maintenant, son bâtiment, imaginé en 1943, reste d'actualité. Mais je n'ai rien d'un architecte. J'aime juste son style épuré. D'ailleurs sa devise était "Less is more"; aphorisme ou obsession, elle a également éclairé l'immense designer Dieter Rams (Braun) puis maintenant Jonathan Ive chez Apple. Mais lui n'a pas tout compris au précepte de Rams. Il retire, même si ça sert au client. L'idée était de se débarrasser de l'inutile. Pas de se débarrasser de tout. Son dernier Macbook en est la preuve par l'absurde. Une seule prise de disponible. USB-C. Aucun appareil en USB-C sur le marché. C'est pas de l'épure, c'est de la dictature. Mais, revenons à Berlin en 2012. Je suis déjà en retard de deux ans.
Un des métros de Berlin
Au début du post je disais que j'avais pris une voiture. Mais je dois quand même admettre que les transports en commun sont vraiment très bien à Berlin. Métro, RER, Tram, bus. Tout est bien. Mais comme tout est loin, les temps de trajets sont assez rédhibitoire pour des visites d'un WE ou d'une journée. Si vous y passez 4/5 jours, pas de soucis, les transports en commun sont facile d'accès.
Je finis sur 2012 avec quelques images que je n'ai pas eu en 2015. En premier le musée The Hamburger Bahnhof. Musée d'art contemporain qui s'est installé, comme son nom l'indique, dans une ancienne gare. Lors de mon précédent séjour il y avait deux "grosses" exposition.
En premier une installation de Anthony McCall : "Five Minutes of Pure Sculpture". Le hall de la gare était occupé par cette installation qui consiste en des spots de lumière qui dessinent des formes mouvantes et/stables dans le noir accompagné d'une légère fumée. Les visiteurs sont invités à jouer avec la lumière et ainsi devenir des sculpteurs. Le hall était totalement noir. Les photos ci-dessous sont en pose longue, ce permet d'avoir un aperçu de ce qui se passait dans la salle.
Il est toujours agréable de faire ce type d'expo. On redevient gamin. On perd des sens, on est sur de la moquette, c'est relativement calme. On peut même s'installer dans un coin et regarder les gens jouer avec les trais de lumière. Comme d'hab. De quoi vivent ces artistes ? J'aime beaucoup ce que fait ce gars, mais je vais pas acheter un spot pour mon entrée. Question un peu trop terre à terre en rapport à l'expérience et le plaisir de la visite. Mais quand même je me demande de quoi vivent ces artistes. Van Gogh vivait mal en ne vendant pas ses toiles. Est-ce que McCall vend sa lumière ???
Autre exposition dans le même lieu, des tonnes d'oeuvres exposées : Ce que vous voyez c'est 500 mètres de couloir qui distribue des salles à gauche, et certaines salles ont des sous-sol. Ouch de quoi y passer un bon moment. Sauf que, avion et pas beaucoup de temps. Donc on a fait un peu au pas de charge.
Le lieu était tellement génial que j'y suis retourné. Tout était fermé. En cours d'installation. Rien dans le grand hall et pas d'accès au couloir. Snif. Il reste une collection permanente pas mal quand même. Les nouvelles photos sont sur la page 2.
Deux trois incontournables de Berlin :
En premier, la tour de la télévision. Fernsehturm Berlin. Avec ses 368 et sa forme distinctive, elle est un des symbole de Berlin. je n'y suis pas monté. Elle est proche de l'Alexanderplatz. Et se voit tout le temps, même quand on ne le veut pas.
Le mur ou Berliner Mauer.
Présent un peut partout, le mur, symbole de la séparation absurde du pays est visible en petit morceaux ou en grand morceaux.
Ici sous forme petit morceau avec animation touristique de tamponnage de passeport. Sous forme de Checkpoint Charlie au milieu de la ville. Présent le long de stades. Musée avec morceaux de mur et exposition historique ou carrément un bon kilomètre encore debout avec Tag. C'est le long de la Spree. La East Side Gallery.
Après l'effort le réconfort
Et oui, à Berlin on peut se réconforter un peu partout pour pas cher.
Oui, c'est roboratif; mais c'est peut délicat. On y mange de la Wurtz (saucisse) sous toutes ses coutures, principalement au curry. Des jarrets de porcs et autres Schnitzel. Pas fin donc. Mais pas mauvais. Comme dans toutes les grandes "capitales" de ce monde on y mange de tout. Ici ce qui est le plus notable, c'est le prix. C'est pas cher. Pas cher du tout. Plat, dessert et plein de bière pour 15€.
Oberbaumbrücke. Ancien pont détruit puis reconstruit. Ancien passage piéton entre l'est et l'ouest. Il y circule un métro.
La Karl Marx Allée. Toute la délicatesse de l'architecture Est Allemande. 89 mètre de large. 2 km de long. J'ai beaucoup apprécié remonter cette rue. Les immeubles sont bien rénovés et on perçoit vraiment ce qui avait été mis en place à l'époque. Lorsque cette rue s'appelait encore Stalinallee. Vous faire comprendre que vous êtes tout petit. Ça marche.
Et puis un peu de météo locale. Mousson de Juillet 2012 sur Berlin.
En route vers Berlin 2015. Février. Brrrhrr. Froid.