Bonjour à tous.
Je vais essayer de vous présenter de façon concise notre séjour au Japon.
Nous avons visités 3 villes, Kyoto, Tokyo et Kamakura.
Nous sommes partis par la compagnie Scandinave SAS.
Paris CDG -> Copenhague -> Tokyo Narita -> Tokyo Shinjuku :
20 heures.
Dur.
A l'arrivée nous sommes dans un chouette hôtel dans le quartier de Shinjuku .
C'est un quartier de Tokyo qui est assez bipolaire. Il y a un côté de la gare de Shinjuku les immeubles, et de l'autre les maisons plus basse qui forment un des quartiers les plus anciens de Tokyo.
La gare de Shinjuku est LA gare de Tokyo en nombre de passager jours. D'une part elle concentre quasiment tous les opérateurs de transport qui passent à Tokyo :
- JR East (5 lignes de métro)
- Odakyū
- Keiō
- Ligne de Métro Marunouchi
- Toei
Petite gare de Shinjuku
Car il n'y a pas UN métro à Tokyo, il y en au moins 6 qui ont plus ou moins de lignes. Les principaux sont JR East (la SNCF Japonaise de l'Est) et le Métro. Plus le Narita Express qui va à l'aéroport de Narita, et les trains régionaux. En tout cela nous fait 36 quais, 200 sorties et plus de 3,6 millions de passagers jour. Ce qui en fait la gare la plus fréquentée du monde, la deuxième plus grande du monde par sa superficie (Après celle de Nagoya).
En tout cas cela en fait le point idéal pour commencer à se mettre dans le bain, avec ses valises, en se demandant où est notre hôtel...
Arrivé à l'hotel, somme toute sans trop de problème en demandant à des gentils locaux de nous orienter; nous décidons de combattre la fatigue et le décalage horaire en allant nous ballader dans le quartier.
Après avoir fait un petit tour dans le quartier animé de shinjuku,
nous basculons dans un coin beaucoup plus calmes.
Hanazono Jinja Shrine
Tori du sanctuaire Hanazono Jinja Shrine
Je vous ferai un post spécial sur la religion locale car certains ne sont trop interessés par ce genre de chose. En tout cas si on veut faire le tour des temples et sanctuaires de Tokyo et de Kyoto il faut deux à trois vies. A titre d'exemple il y a 17 sites classés patrimoine mondial par l'Unesco à Kyoto.
Entre le VIIIe et le XVIIe siècle, Kyoto est demeuré le principal centre d'élaboration de l'architecture religieuse et privée et du dessin de jardin au Japon. La ville joua à ce titre un rôle décisif dans la formation de traditions culturelles japonaises qui ont exercé une influence importante, notamment dans le cas des jardins, sur le reste du monde, à partir du XIXe siècle. Le bouddhisme avait déjà été introduit de Chine, et la culture chinoise avait influencé profondément le Japon lorsque sa capitale fut transférée d'Heijo-ko (Nara), après dix cf. p.13 ans à Nagaoka, à Kyoto, sous le nom de Heian-kyo, en 794 apr. J.-C. Le plan de la ville fut modelé sur celui des villes chinoises comme Changan, capitale de la Chine des Tang. Elle fut le centre d'une société aristocratique qui se réunit autour de la Cour impériale pendant les quatre siècles de la période de Heian (794-1192). Au cours de la plus grande partie de cette période, il était interdit de construire des temples bouddhiques à l'intérieur de la ville, à l'exception des deux temples impériaux (To-ji et Sai-ji).
Les biens inscrits sur la Liste du patrimoine de l'humanité remontant à la fondation de Heian-kyo sont le Karmwakeikauchi-jinja (sanctuaire shinto), l'Amomioya-jinja (sanctuaire shinto), le Kyo-o-gokoku-ji To-ji (temple bouddhique), le Kiyornim-dera (temple bouddhique) et l'Enryaku-ji (temple bouddhique) ; les deux grands temples bouddhiques de Daigo-ji et de Ninna-ji sont caractéristiques de la première période Heian. À la fin de la période de Heian, la classe militaire des samouraïs prit une importance croissante, et l'insécurité qui en résulta, ainsi que la croyance suivant laquelle le monde devait entrer dans sa phase finale - selon la doctrine bouddhique - en 1052, contribuèrent à augmenter la ferveur religieuse. Le temple bouddhique de Byodo-in et l'Ujigami-jinja remontent à cette période.
En 1185, une guerre civile porta à l'établissement d'un régime militaire samouraï à Kamakum ; cependant, la Cour impériale demeura à Kyoto. Le Sekisui-in, à Kozan-ji, est le meilleur exemple d'architecture résidentielle de cette période, qui s'acheva en 1332 par l'établissement du shogunat de Muromachi. Cette période fut celle de la construction des grands temples de la secte zen Rinzai, comme le Temyu-ji, et de la création des jardins zen, dont celui de Saiho-ji offre un très bon exemple.
À la fin du XIVe siècle, le shogunat de Muromachi parvint à l'apogée de son pouvoir, ainsi qu'en témoignent des édifices comme la villa du shogun Ashikaga Yoshimitsu, qui devint par la suite le temple bouddhique de Rokuon-ji. La villa d'un shogun plus récent, Ashikaga Yoshimasa, construite dans un style plus raffiné au milieu du XVe siècle, a également été transformée en temple, le Jisho-ji. Le dessin de jardin devint un art extrêmement raffiné, comme en témoigne le jardin de la résidence du prêtre à Ryoan-ji. La plus grande partie de Kyoto a été détruite au cours de la guerre Onin (1467-1477), mais la ville fut reconstruite par une nouvelle classe marchande urbaine, qui remplaça les aristocrates qui avaient pris la fuite au moment des troubles. En 1568, Oda Nobunaga prit le pouvoir, suivi par Toyotomi Hideyoshi qui unifia le pays et construisit un mur de 23 km de long autour de Kyoto. Le centre du pouvoir se déplaça à Edo (l'actuel Tokyo) lorsqu'un nouveau shogunat fut établi sous Tokugawa Ieyasu. L'autorité du shogun Tokugawa se matérialisa à Kyoto par la construction d'une puissante forteresse à Ngo-jo, au cœur de la ville. Le dispositif défensif de Hideyoshi fut démantelé à la même époque.
La stabilité politique de la période Momoyama (1573-1614) suscita un nouvel esprit de confiance aussi bien parmi les militaires que parmi les marchands, que reflètent l'opulence et la vigueur de l'architecture telles que l'illustrent plusieurs édifices : le complexe résidentiel de Sanpo-in et le jardin à Daigo-jo, ainsi que les salles de prière et de réception du temple bouddhique d'Hongan-ji, déplacé d'Osaka à Kyoto comme symbole de la renaissance de la ville. Le début de la longue période Edo (1615-1867) a été marqué par la restauration en style traditionnel des temples et des sanctuaires de la période de Heian, comme le Kiyomimdera. C'est au cours de ce règne que Kyoto devint un centre de pèlerinage. Après la restauration Meiji de 1868, la capitale et la Cour impériale se déplacèrent à Tokyo.
L'une des conséquences de ce changement fut le début d'une politique de modernisation qui mena à la transformation de Kyoto en une ville moderne, ce dont souffrit son patrimoine culturel ; toutefois, le gouvernement national, conscient du problème, introduisit les premières ordonnances pour la protection des antiquités dès 1871. Celles-ci furent remplacées en 1897 par l'importante loi de préservation des anciens sanctuaires et temples, qui a marqué le début des programmes de protection et de conservation du Japon moderne.
Source : UNESCO/CLT/WHC
Description historique
Le bouddhisme avait déjà été importé de Chine et la culture chinoise avait déjà exercé une profonde influence sur le Japon quand, en 794, après avoir été dix ans à Nagaoka, la capitale fut transférée de Heijo-ko (Nara) à Kyoto sous le nom de Heian-kyo. Selon le plan de la ville, celle-ci mesurait 4,5km d'est en ouest et 5,1 km du nord au sud et ressemblait à des villes chinoises comme Chang-han, capitale de la Chine des T'ang.
Pendant les quatre siècles de l'époque Heian (794-1192), le coeur de la société aristocratique se groupa autour de la cour impériale. Pendant la plus grande partie de cette période, il était interdit de construire des temples bouddhistes dans la ville, exception faite des temples impériaux de To-ji et de Sai-ji. Les biens proposés pour inscription qui datent de cette période sont Kamowakeikauchi-jinja (pélerinage shinto), Kamomiaya-jinja (pélerinage shinto), Kyo-o-gokuku-ji (To-ji: temple bouddhiste), Kiyomizu-dera (temple bouddhiste) etEnryaku-ji (temple bouddhiste) ; les deux grands temples bouddhistes de Daigo-ji et Ninna-ji sont représentatifs de la première période Heian. A la fin de la période Heian, la classe militaire samouraï devenait de plus en plus puissante ; la menace qui en résultait associée au fait que, selon la doctrine bouddhiste, le monde allait, en 1052, entrer dans la phase mappo (dernières années de la loi bouddhiste) conduisit à un accroissement de la ferveur religieuse. Les temples bouddhistes de Byodo-in et Ujigami-jinja datent de cette période.
Une guerre civile conduisit à 1 'instauration du régime militaire samouraï à Kamakura ( 1185) ; la cour impériale resta cependant à Kyoto. Le Sekisui-in à Kozan-ji est le meilleur exemple d'architecture résidentielle de la période Kamakura qui prit fin en 1332 avec l'arrivée du pouvoir shogunat de Muromachi. Cette période vit la construction de nombreux temples de la secte Rinzai-zen, dont Tenryu-ji et jardins Zen dont Saiho-ji est un exemple caractéristique. A la fin du 14ème siècle, le shogunat Muromachi connut son apogée, comme l 'illustre la villa du shogun Ashikaga Y oshimitsu qui devint par la suite le temple bouddhiste Rokuon-ji. La villa d'un shogun ultérieur Ashikaga Yoshimasa, construite en un style plus raffiné au milieu du 15ème siècle a, elle aussi, été transformée en un temple, le Jisho-ji. Le tracé des jardins est épuré à l'extrême comme le montre le jardin de la résidence du prêtre à Ryoan-ji.
Une bonne partie de Kyoto fut détruite pendant la guerre Onin (1467-1477) mais elle fut reconstruite par une nouvelle classe urbaine de marchands qui avait remplacé l'aristocratie qui avait fui pendant la guerre. En 1568, Oda Nobunaga prit le pouvoir et après lui Toyotomi Hideyoshi qui unifia le pays et fit construire un mur de 23 km tout autour de Kyoto. Le pouvoir central s'installa à Edo (Tokyo) au moment où apparaît un nouveau shogun Tokugawa Ieyasu. L'autorité de ce nouveau shogun se manifesta matériellement à Kyoto par la construction du solide château Nijo-jo au coeur de la ville. Au même moment, les défenses d'Hideyoshi furent anéanties. La stabilité politique de la période Momoyama (1573-1614) donna naissance à un regain de confiance aussi bien chez les militaires que chez les marchands ; cela se manifesta dans 1 'opulence et la vigueur de l'architecture. L'ensemble résidentiel de Sanpo-in, les jardins de Daigo-jo ainsi que les salles de prières et de réception du temple bouddhiste de Hongan-ji déplacés par Hideyoshi d'Osaka à Kyoto donnent une excellente image de la renaissance de la ville.
Au commencement de la longue période Edo (1615-1867) certains temples et lieux de culte de la période Heian comme Kiyomizu-dera et Ninna-ji furent restaurés en style traditionnel. C'est à cette époque que s'affirma la suprématie de Kyoto, centre de pélerinage. Après le retour au pouvoir des Meiji en 1868, la capitale et la cour impériale quittèrent Kyoto pour Tokyo. L'une des conséquences fut l'adoption d'une politique de modernisation qui fit de Kyoto une ville moderne mais qui, parallèlement, négligea le patrimoine culturel de la ville. Cependant, le gouvernement national s'en inquiéta et adopta la première ordonnance pour la protection des antiquités en 1871. Elle fut remplacée par la loi pour la préservation des temples et lieux de pélerinage anciens qui marqua le commencement des programmes de protection et de conservation du Japon moderne.