2016-05 Alleeeez leeees blancs et rouges...

Vendredi j'apprends par hasard au travail que le tournoi des 6 nations commence Samedi.
Après consultation des autorités et de l'intéressé, je prends une place pour le Stade de France pour aller voir, avec Vincent, jouer "les petits" contre l'Italie dans le premier match du tournoi de cette année.
Nouvelle équipe, nouvel entraineur, nouveau maillot; mais même ferveur de la part des supporters.
Avant le match nous allons en famille manger un petit morceau à Paris dans un restaurant Italien qui ne paye pas de mine : "Naturellement". Rue Mademoiselle dans le 15ème.
Très bonne adresse, produits frais, vins au verre changeants avec les saisons toujours excellents. Nous devions y aller depuis longtemps avec les enfants. Seul Chloé qui était en journée "portes ouvertes" ne nous a pas accompagné.
Je n'ai pas pris les entrées en photo. Je ne sais pas pourquoi. J'avais pris des Saint-Jacques avec une sauce à l'orange. Super. Val a pris le carpaccio de Bar, un classique de l'ardoise. Les enfants une assiette de charcuterie...
Après ces élans d'affections nous avons dégusté un tartare de veau, une dorade avec légumes de saison et un filet mignon qui a grillé dans une petite enveloppe de Pancetta, Val avait pris une assiette Jambon Mozarella.
Et pour finir, un fondant au chocolat, grave fondant... Une madeleine façon Tiramisu monstrueuse et un Baba à l'orange que j'ai adoré. A se damner.
Le propriétaire est roux, cheveux bouclés, les yeux de travers et les dents pas très droite non plus. Il parle un français approximatif qu'il murmure avec un accent Italien à couper au couteau. Et bien, malgré ça, à la fin de repas vous avez envie de l'embrasser.
Val nous dépose au métro sur la ligne 13 et nous allons avec Vincent vers le Stade de France. Avec deux trois autres milliers de personnes dans la rame... Samedi 14h30. Pire qu'un matin de jour de grève. 30 minutes compressés.
Malgré une queue de dingue et une organisation lamentable aux abords du stade, nous finissons par pénétrer dans l'arène après quasiment 3/4 d'heure d'attente.
Mais nous avons de la chance. Il fait beau. Super bô ! Nous avons raté les hymnes et la présentation des gladiateurs mais très peu de l'entame de match. Les scories des derniers attentats sont visibles. Il y a un dispositif de sécurité assez impressionnant déployé plusieurs rues avant l'arrivée au stade. Des pauvres stadiers volontaires sont chargés de demander aux spectateurs d'ouvrir leur manteaux. Ceux-ci ont du espérer ne pas tomber sur un malade avec une AK-47 sous sa veste. C'est cher payé une balle quand on est volontaire ....
Bo gosse.
La photo du mois :
On a même eut un coq Français. Mais c'était pas un Coq Sportif...
Le moment difficile du Match : Vincent qui chante la Marseillaise.
Après 80 minutes laborieuses nous avons finit par gagner. Bonne ambiance et chouette moment avec Vincent. Pas un immense moment de rugby.
Le lendemain, une petite fenêtre de beau temps se profile. J'en profite pour prendre Tornado et aller faire une exposition : Daido Moriyama à la Fondation Cartier.
J'en met un peu plus sur l'artiste photographe Japonais sur la partie visite et musée.
La fondation Cartier est très belle. Surtout avec cette lumière d'hiver.
L'intérieur n'est pas immense mais permet des chouettes expositions avec deux salles au rez-de-chaussée, dont une grande vitrée qui donne sur les jardins et un sous-sol qui fait la surface totale et permet d'exposer pas mal d'oeuvres.
Avec ses baies vitrées le bâtiment reflète le ciel.
Après l'exposition, je décide d'aller faire un tour de moto vers Montmartre. Il fait super beau et avec les nuages la vue sur Paris devrait-être super.
Avec la moto, je peux prendre des photos quasiment en roulant. Il n'y a personne dans certaines rues. Au feux rouges je peux shooter. Mais je peux aussi me poser facilement et repartir sans gêner la circulation ni passer 1/4 d'heure à chercher une place.
J'ai eu le temps de prendre la photo, il y avait une ancienne danseuse qui traversait la rue. L'air de rien elle a pris au moins deux minutes pour arriver d'un bout à l'autre. Mais le courage ça se respecte. Personne n'a klaxonné. Surprenant. Mais agréable.
Un des plus beau immeuble de Paris
Et son voisin, pas mal non plus
Et à 10 minutes de l'arrivée, l'incident technique, la faute bête, l'erreur d'attention...
LA petite boutique qui tue. Ouverte... Du coup, pause obligée.
Longue pause.
En sortant le ciel est noir, la pluie commence à tomber. Les souvenirs de tempête sur les côtes Normande annoncée ce midi à la météo me poussent à être prudent. Je décide de rentrer. Je fais bien. Un joli brin de pluie m'accompagne sur une partie de la route ainsi que de belles bourrasques de vent.
Ouf, Tout est intact...
Au passage, entre l'A6 complètement plantée à l'aller de Savigny à l'embranchement de l'A10, Les périphériques quasiment bouchés sur la moitié du parcours de Saint-Ouen à Porte d'Orléans et l'A6 au retour sur plusieurs kilomètres aux abords de l'embranchement de l'A10 à nouveau. J'ai "économisé" au moins 1 heure d'embouteillage.
Grosses bises.