2016-09 Pif Paf

Cette semaine deux petits trucs sympas qui envoyaient des coups :
En premier une sortie théâtre en famille mercredi soir.
Théâtre de l'oeuvre, près de la place de Clichy.
Nous avons été voir "Qui a peur de Virginia Wolf" de Edward Albee.
Adaptation de la pièce de 1963.
Critique sociale, couple qui se déchire. Énorme drame et pourtant on regarde quand même. Dur, très dur, mais superbement interprété et très bien mis en scène. Alcool et méchanceté, invective et humiliation. Du très grand jeu d'acteur surtout pour Wladimir Yordanoff.
Une soirée de coups bas, de coups tordus, de sales coups.
Avant petite pizzeria des familles non loin du théâtre.
Le film, tiré de la pièce, avait permis à Liz Taylor de gagner un Oscar en 1966. D'ailleurs, l'affiche ci-dessous est plus parlante que celle de la pièce.
Super soirée.
Et félicitation à Vincent, qui du haut de ses 14 ans, s'est quand même tapé un texte un peu âpre pour une première sortie au théâtre et surtout 2 heures assis.
Sans péter :-)))
Samedi soir, coups de boules :
on s'est improvisé un bowling suivi d'une pizza à la maison avec les Bourguet. Qui vont bien d'ailleurs.
Oui, je sais, je suis un dieu sur terre. Je domine les disciplines sans amphétamine. Je surpasse Legolas, Midas et Léonidas. J'enfume les enclumes avec mon épluche-légumes.
Plus modestement, cela faisait pas loin de 30 ans que je n'avais pas atteins le score de 150… Le petit a joué. Pour une fois qu'il accepte de montrer qu'il n'est pas né doué en sachant tout mais qu'il a besoin d'apprendre. Et bien je profite de mes derniers instants. Une fois qu'il aura réglé son geste, il me fera des trous dans les scores avec son petit bras délicat.
Au milieu de la deuxième partie, à 9h pile poil, la piste de bowling s'est transformée en piste de danse. Lumière éteinte. Quilles éclaires en lumière UV... Moins facile de jouer dans ces conditions. Nous avons tous chuté pendant deux, trois lancers avant de retrouver nos marques. Dommage. Je ne sais pas quand je pourrai égaler ce score.
J'ai rattrapé mon retard de la semaine précédente.
Allez, bises à tous les deux.
PS: J'allais oublier.
J'ai pas mal d'onglets ouverts dans mon navigateur. En faisant un peu de ménage l'autre jour je tombe sur la page du site internet gouvernement.fr consacré à ma nouvelle copine, Juliette Méadol (mais si, la Secrétaire d'État auprès du premier Ministre, chargée de l'aide au victime). Celle dont j'avais eu la surprise de la nomination. Enfin, surprise, c'est plus une interrogation qu'une stupeur.
En temps de crise, créer un poste en charge de cette fonction, qui on l'espère tous, n'est que passagère, on oscille entre négativisme et dispendiosité... Outre la nomination de la dame, et sa grande beauté, ce qui m'avait aussi frappé, c'est la pauvreté de sa page web.
Un ou deux jours après la nomination. Rien. A peine une date et un lieu de naissance. Le reste. basta. On se dit, bon, ok, il y a méga urgence, elle n'a pas rempli sa petite fichounette, on attend un ou deux jours. En même temps, je pense que les services des renseignements généraux, ou DCRI maintenant, ont deux trois autres trucs sur la belle. Et bien rassurez-vous, après quasiment 1 mois,
la fiche n'est toujours pas changée. Comme quoi, on a l'administration que l'on mérite. Avec quasiment 3 millions de personnes au chômage, c'est dommage de ne pas avoir un gars ou une fille pour mettre à jour les informations sur les ministres qui nous gouvernent. Vu le travail acharné qu'elle doit abattre tous les jours, avec tout ces nouvelles victimes qui tombent sur les plages de Turquie, on comprend pourquoi on ne connait toujours pas officiellement son parcours personnel et professionnel.
Du coup je la follow sur Tweeter... On est 5700, c'est un peu comme si on était entre potes. Manu a quasiment 500k followers. Au fait, il est marié Valls ou il vient juste de placer sa maitresse au gouvernement ???
Je sais, je suis mauvaise langue. Mais 1 mois pour sortir un CV... Faut comprendre, on spécule. On s'interroge. On s'occupe, On fantasme .....