2016-10 Grand coup de Rheims

2016-10 Grand coup de Rheims

Ce WE, sortie en famille et chacun de notre côté. Amusant.

 

Samedi matin Morgane part en train à Caen retrouver une copine. Chloé va à Paris retrouver Ruben et Val amène le petit monde à une station de métro à Montreuil avant d'aller chez l'opticien pour refaire une paire de lunette à Vincent. Pendant ce temps je prends la moto pour aller à la galerie Polka à Paris. 

A côté du boulevard Beaumarchais, non loin de la place des Vosges.

La galerie a une petite vitrine qui m'était familière. D'une part, je lis de temps à autre le magazine Polka et, d'autre part, je passe assez souvent dans le coin quand je vais boulevard Beaumarchais chez Leica, à deux pas, et que je suis en voiture. Le quartier dispose de 0 parking. Donc c'est simple, c'est la guerre des places de livraisons.

L'exposition que Val m'a pointé du doigt est d'un artiste Japonais : 

KOSUKE OKAHARA. Fragments. Photos prises entre 2011 et 2015 à Fukushima.

Petite salle, chouettes photos. Le côté figé dans le temps, espace soudain vidé de ses habitants, ville fantôme est assez surprenant. 

Ce qui est aussi surprenant c'est qu'a l'intérieur de la petite salle/vitrine, une porte vous invite à la suite des expositions, cour Saint-Gilles. 

Passé la porte on se retrouve dans une cour commune à plusieurs immeubles. Superbe lieu qui mène à un petit bâtiment qui abrite l'autre lieu d'exposition. 

La deuxième exposition est d'un photographe Danois :

JACOB AUE SOBOL - ARRIVALS AND DEPARTURES - Photos prises lors d'un trajet avec le transsibérien. 10000 km de rails, de froid et de rencontres insolites et non préparées. De Moscou à Pékin en passant par Oulan-Bator. Photos très dures, très froides dans leurs textures, mais très beau travail.

Photographies très contrastées. Travail uniquement en N&B et surtout en contraste. Peu de gris. Beaucoup d'humanité dans les corps et les personnes photographiées. Malgré l'apparente dureté du rendu de la photographie.

Un petit film diffusé sur un iPad accroché à un mur permet de voir le photographe travailler, dans les rues, dans le train. Très sympa.

Je mets d'autres photos de l'exposition dans la rubrique exposition. 

 

J'ai découvert un très joli lieu d'exposition. Merci Val.

Petite cour, anciens ateliers d'artistes ? Petit immeuble. Deux étages. Très, très calme. 

Derrière la salle d'exposition, une petite salle de yoga/Pilates. Au fond un immeuble en rénovation. 

L'arbre est derrière des barreaux. Animal féroce avec une bouche tordue, grande ouverte, prête à manger les enfants de passage. Ils ont bien fait d'enfermer cet animal sauvage. Même que j'chui sur qu'y a une grosse bête au fond du trou...

Dehors, la rue, le Printemps... Les vélos sont de sortie, les draps prennent l'air comme les passants.

Au "Petit marché" un couple consulte un téléphone pendant que d'autres consultent l'ardoise. Il est 12:15. Bientôt l'heure de manger. 

J'ai un peu de temps avant de rejoindre Val. J'en profite pour faire un petit tour place des Vosges. C'es fou comme Paris peut contenir de petits coins assez magiques. 

La cour de l'hôtel **** luxe le Pavillon de la Reine. 

Pause clope qui se transforme en pause rigolade. Ça devrait-être interdit de rigoler en se chopant un cancer. On ne devrait avoir le droit que de se concentrer sur ses métastases. La rigolade ça gâche l'instant dramatique.

La place des Vosges est bien remplie. Pas pleine comme elle peut l'être en été. Mais quand même, il y a du monde.

C'est fascinant la concentration d'un enfant sur des jeux aussi simplistes que dessiner dans le sable. Un éléphant pourrait passer à côté, elle ne le verrait pas. Tout comme le vieux Monsieur avec le long manteau qui arrive par derrière...
NAN, je déconne, je suis resté pour vérifier. Il ne s'est pas arrêté.

 

Les bâtiments autour de la place sont vraiment superbes. On peut juger de la hauteur sous plafond en regardant les fenêtres. Bien sur si on est socialiste on peut surement allez voir un pote qui habite là, mais c'est pas donné aux gens de droite...

Il a pas vécu vieux le juste. Il a régné de 1610 à 1643. Hé oui. Roi à 9 ans. Heureusement qu'à l'époque les DS et autres PS4 n'étaient pas inventées parce que sinon, bonne chance pour lui faire quitter l'écran et ranger sa chambre au petit. 

Et tout d'un coup... Une marrée de touristes arrive. Je fuis ce banc caqueteur. Mot qui n'existe pas en Français mais qui est pourtant assez proche de la sensation ressentie et du bruit soudain.

Met à jour ici; comme ça tu auras la possibilité de télécharger la dernière version de GTA... Enfin c'est ce que j'ai cru entendre..

Pousse. Mais pousse dont... Allez. Encore plus fort. Allez, je leur dit qu'il n'y a pas d'eau en hiver aux fontaines. Rapport au gel. Et tout et tout. Les considérations et justifications techniques ne sont pas vraiment d'une grande aide pour compenser la déception de ne pouvoir se désaltérer. Et puis avec le temps qu'il fait, la notion d'hiver et de gel est très opaque pour ces enfants..

Excusez moi Monsieur, vous n'avez pas vu une petite fille qui jouait, là, dans le sable ? Je l'ai perdue... 

 

Et là. Paf. La tuile qui tombe à temps. Plus de place sur la carte SD de l'appareil photo. Je n'avais pas vidé Madrid. Du coup, je remballe et je retourne à la moto.
En passant je tombe sur une petite boutique  "Juice Lab" mais ça je vous en parlerai plus tard.

La "panne " de carte SD tombe à temps c'est l'heure de décoller. Direction Marché Saint-Germain. Derrière l'église Saint-Sulpice. Rdv avec Val et Vincent pour manger un morceau dans le quartier.

On en profite avant l'ouverture de l'Apple Store à la place du Gap ou autre boutique qui avait pignon sur rue à cet endroit. 

Nous mangeons à "American Ouais". Petit restaurant très cosi qui a l'avantage de faire le grand écart entre cuisine américaine et Française. Bon Hamburger et poisson sympa. Je vous laisse deviner qui a pris le cabillaud chorizo, haricots verts de qui a pris le Hamburger, frites... Adresse correcte mais qui n'a pas laissé un souvenir impérissable.

Tout le monde est content. J'en profite pour appuyer 500 fois sur la touche Sup de mon appareil et récupérer un peu de place.

Après ce très bon repas nous faisons les galeries d'art dans la rue de Seine et les rues avoisinantes.

C'est Val qui prend le volant...

Ceci est un restau U. Celui de Mabillon. Le dedans aussi a été rénové. Franchement superbe.

Comment ça du vent ?

Je sais pas vous, mais moi j'ai une soudaine envie d'aller à la pêche avec mon trident... Non de Zeus, elle est belle.

J'ai, tu as, il a, nous avons, vous avez; ils ont ... eh oui, ça se conjugue aussi. 

Avant - Après.

Les terrasses sont au soleil et bondées. C'est bon pour la TVA et la vitamine D.

J'en soupçonne certains d'avoir commandé n'importe quoi pourvu que ça soit au soleil. Allez. Va pour un Perrier rondelle.

Il y a des jours ou je regrette les couleurs du capteurs CCD Kodak de mon Leica M9-P. Il y a d'autres jours ou je me dis que la plage dynamique de mon Leica M (type 240) n'est pas si mal non plus. Et puis franchement, les couleurs ne sont pas si mal avec le CMOS. En fait c'est l'objectif qui joue aussi. J'ai passé la journée avec mon "vieux" Summilux 50. f/1.4. Il mange bien les rouges le petit. Mieux que le 35 je pense. Il faudrait que je fasse un test la prochaine fois que je sors. Penser à prendre le vieux 50 et faire une comparaison colorimétrique avec les autres copains.

Peuplier, palmier, Peuplier. Pas mal comme association.

C'est comment déjà ? euhhh ???? Quoi ? Ma mère est folle.

 

Nous faisons plusieurs galeries, dont la Galerie Arcturus - où nous découvrons les peintures magnifiques de Alejandro Quincoces.

La Galerie de l'Europe avec les superbes photos de friches industrielles en mer, plates-formes de forage entre autre, de  Francesca PIQUERAS. Photographe française d'origine du Nicaragua ? Vincent à une copine du même nom de famille dans sa classe. Cette femme parcours le monde et va prendre en photo à plein de lieux différents des bateaux en cours de démantèlement, des plateformes laissées à l'abandon, aux vagues et aux éléments. Clichés superbes.  

Quelques photos de l'exposition : © Francesca PIQUERAS (au cas ou gentiment une de vous pense que j'aurai pu prendre ces clichés).

Non seulement des tonnes de galeries sont sur les rues, avec un pas de porte, mais en plus les cours donnent souvent accès à d'autres galeries. 

Nous découvrons aussi Nicolas Lavarenne chez Sparts. De superbes bronzes dans des postures indescriptibles. Des corps allongés sur une corde. Comme s'il était en équilibre, au repos sur un hamac. Superbe. Une autre statue représente un homme accroupi, prêt à bondir, mais accroché à la perpendiculaire d'un mur. Comme s'il allait s'élancer du mur. Tous les corps sont nus, taillés à vif. Très beau travail que je n'ai pas pris en photo... Des fois, je suis dans la contemplation et plus du tout dans l'action.

Quelques photos de la galerie et de statues de Lavarenne ©Sparts

Grosse fatigue.

Au fond un immeuble pousse à l'intérieur d'un quartier de viande suspendu à un crochet. Symbole de notre civilisation qui se nourrit des animaux ? Clin d'oeil à Mikhaïl Chemiakine ? Une peinture/collage ressemblant à un Jacques Villeglé est également visible au fond. Mais tout ça n'est pas à vendre. Ce qui est à vendre est devant.

Entre deux boutiques où l'on peut acheter des tirages photos à 4 000€ on peut aussi acheter une montre

Comme cette Patek Philippe sans étiquette. En fait quand on connait un tout petit peu les montres, on s'arrête de suite devant la vitrine. La petite se vend entre 30 et 45...
mille euros. En fonction de l'état. Donc du coup, c'est sur, on évite de trop attirer le chaland avec des indications trop tentantes. Celui qui connait rentre dans la boutique et négocie. Enfin essaye de négocier. 

Le grand peintre Indien a des fans. Très bel homme.

Celui là, c'est pour Chloé.

La parisienne n'est pas morte. Même si elle se fait un peu rare ces derniers temps.

Je ne sais pas lequel des deux était le plus étrange le chien aux oreilles papillon qui a tourné la tête au moment de la photo ou le maître avec le sourire ... 

Diderot s'est fait ch... dessus. Rabelais, il s'en moquerait, il était un peu caca, boudin. Mais Diderot. Merd.. On pourrait lui passer un coup de Karcher de temps en temps.  

On rejoint Chloé et Ruben. Temps de la séparation. Val repart avec Chloé et Vincent pour un petit tour chez le coiffeur. 

Je change de quartier. Rive Gauche à Rive Droite. Saint-Germai au Marais. Du 6è au 4è. 
 

A droite , une des plus étroites rues de Paris. Rue du Prévôt. Cette rue existait déjà au XIIIe. L'ancienne "plaque" est encore visible. Elle s'appelait rue de Percée. De 3 mètres au plus large, elle ne mesure que 1,80 à son passage le plus étroit, comme la rue du Chat-qui-Pêche qui est censé être la rue la plus étroite de Paris. En fait, il s'agit du sentier des menuisiers dans le 12è qui mesure moins de 1 mètre. Mais, comme dirait Lorànt Deutsch, il s'agit d'un sentier et non d'une rue... Les immeubles de la rue étaient là déjà au XVIè.

De mon côté je vais finir cette journée de culture en allant à la MEP. Exposition Bettina Rheims.

Certains n'avaient peut-être pas regardé exactement quelles étaient les photos qui sont exposées.... Du coup les enfants restent en bas.

L'exposition est juste splendide. Les photos sont superbe. Les mises en scène sont de véritables peintures. 

Je m'amuse à filer un peu dans la salle du rez-de-chaussée.

Il reste un peu de soleil lorsque je sors. 

La photo habituelle des jolies fleurs à la fenêtre.

Un des trucs super agréable lorsqu'on est abonné, c'est la carte coupe fil. J'ai économisé une bonne heure de queue.

J'ai même rencontré une princesse. Ou une folle, ou une fée, ou un enterrement de vie de jeune fille. Au choix.

Comme je le disais un peu plus haut, c'est le printemps.

Je fais un petit crochet pour prendre deux gâteaux pour le bureau.  Chocolat et chocolat noisettes. Pas mal. Le premier a été un peu secoué par les ruades de Tornado. Le deuxième est intact. Les noisettes étaient déjà cassées...


Ah, oui. Le Detox. Bon, je vais pas me la jouer. Je ne fais pas une vrai cure de "detox". J'ai néanmoins craqué sur ces "jus". On les trouve de plus en plus dans les restaurants branchouille un peu partout. La petite boutique devant laquelle je suis passé par hasard en propose une palanquée. Je pense que cela peut fonctionner si on s'astreint à une vrai séance de plusieurs jours. Mais, même à petite dose ça ne peut pas faire de mal et cela complète facilement les 5 fruits et légumes par jour qui, avouons le, ne sont pas facile à caser. Il est plus facile de prendre 5 féculents par jours que 5 légumes.

Et comme d'autres marchent au houblon, moi je vais essayer de marcher à l'épinard ou à la blette. Je recommande particulièrement le 09 et le 05. Le 16 est un peu dur et le 01 supportable. Je finis les 13 et 12 mardi. 


Dimanche matin, Handball. Lisses, ohhhhh. Mais à 11h00, ahhhh.

Cool.

Puis sport toute l'après-midi. 

PSG- Troyes au foot
PSG - Montpellier au Handball
Ecosse-France au rugby.
Stade2 suivit du Canal Football Club.

Ouf. Fatigué. Trop de sport. 

20h00 je pars chercher Morgane à la gare Saint-Lazare. Paris la nuit avec la radio branchée sur du Jazz.

22h00 à la maison. Impeccable pour éditer les photos du WE pour publier ce post. 

Bises