2016-12 Trop de sortie tue le web

2016-12 Trop de sortie tue le web

Le WE dernier nous avons bénéficié d'un WE de pâques de 3 jours. Du coup 3 jours de sorties ou presque et beaucoup de photos. 

Trop de photos. Le temps de faire le tri et hop, la petite semaine est partie et je n'ai pas pris le temps de trier et d'éditer. Il y a un petit truc bête que je dois absolument faire avant de pouvoir écrire : 

Éditer la taille des photos. 

Ça a l'air un peu con comme ça. Mais c'est pas si évident. Enfin, pas techniquement en tous cas. Je dois juste importer les photos dans Lightroom puis les exporter avec une taille plus petite pour pouvoir les mettre sur le site. La photo fait environ 43Mo. Du coup pas possible de l'envoyer dans ce format. Je suis obligé de passer par une étape intermédiaire. LR. Ce logiciel me permet aussi de modifier et recadrer et corriger... Bref, d'améliorer les photos. Du coup du temps. Et de la place. Car au fur et à mesure la place se fait chère sur mon disque dur. (que je sauvegarde au moins une fois par semaine moi....).

Mais on s'en fout un peu. J'ai passé le WE avec le Leica Q. Pratique, petit et léger. Parfait pour la moto et ce que je voulais faire.

Commençons par le commencement : la poule

Et oui, cette année encore, je ramène quelques produits de qualité à Galion pour fêter Pâques. Enfin, plutôt un prétexte pour manger du chocolat. Il faut que je sois mécréant, athée et honnête. Il n'y a que le chocolat qui me motive dans l'histoire. Je ne fais que du prosélytisme culinaire. 

J'ai donc pris deux grandes poules et quelques autres chocolats chez mon dealer préféré, Ducasse, et j'ai ramené tout ça mardi au bureau. J'ai pris la poule en photo à côté des lapins à la maison. Histoire de montrer la bête. Elle est stylisée et jolie. Surtout bonne et remplie d'oeufs pralinés. Un délice. 

Après l'aller-retour samedi, pour assurer le coup au niveau du chocolat, je reste au chaud. J'ai pris aussi un appareil photo pour l'atelier. Du coup avec les chocolats et l'appareil, je suis rentré à la maison directement, sans passer par la case balade. 

Dimanche, ça me démange. Je décide de bouger. Bien qu’assez fatigué. 

J'ai appris une jolie pensée la semaine dernière. Avec ton ancien collègue de la faculté des métiers, Rémy Cuenin. C'est de Confucius :

"On a tous deux vies. La deuxième commence lorsque l'on se rend compte qu'on en n'a qu'une."

C'est bête, des fois, les citations. Ça éclaire sur certains sujets de façon simple et lumineuse. J'aime beaucoup celle-là. On échangeait sur l'incapacité et la non-volonté de certaines personnes d'apprendre des choses nouvelles. Comme s’il y avait un temps d'apprentissage, l'école, qui se termine, grosso modo, à 20 ans; et que, pendant les 60 années de vies restantes on ne doit plus rien apprendre. J'ai toujours eu beaucoup de mal avec ça. Comme si les années d'apprentissage avaient été particulièrement douloureuses pour certains et qu'apprendre était un calvaire. 

Je ne me lasse pas de découvrir des sujets et de me documenter dessus. Mais c'est surement dû à l'éducation. 

 

Or donc, dimanche, poussé par ma soif de découvrir des choses nouvelles, plus que par mon immense forme physique, je prends tornado et je brave la tempête et la pluie pour me diriger vers le 104.

Quoi c'est que ça. Non, il ne s'agit pas d'une Peugeot cubique de collection. Un souvenir de jeunesse, la 104Z, première voiture qui m'avait fait "rêver" mouflet. 

Il s'agit d'un lieu de "culture", implanté dans d'anciens abattoirs dans le 19ème arrondissement. 

J'ai mis culture, car on y trouve de tout. Surtout de l'art vivant ou moderne. Quelques expositions temporaires d'art moderne, de type installation. Des évènements divers. Et surtout une halle offerte aux artistes en tout genre qui viennent y répéter, qui leur street danse, qui leur jongle, qui leur équilibres...

On y trouve principalement des artistes en herbe et de tous poils qui profitent du lieu et des voisins pour apprendre, répéter, mettre de la musique, danser, glisser, tomber, jouer... 

Ça c'est le quartier du 104, flou. Comme la dernière photo que j'avais prise était en mode macro. Il m'a fallut 3 prises de vues pour comprendre pourquoi mon petit Leica Q ne voulait plus faire le point.... 

L'affiche du 104, à gauche, en parle mieux que moi. Celle de droite parle bien également de ce que l'on peut rencontrer dans ces lieux. 

Pour ma part, je vais faire celle de gauche. Sur la photo du dessous. Circulations. Nouveaux talents photographiques Européens. 5€ l'entrée sans réduction. Avec une carte quelconque on doit pouvoir rentrer pour 2€;

A l'intérieur on a donc un joli bordel ambiant. Très poétique. Très frais. Dès la cour d'entrée, on est dans l'ambiance. Il doit y a avoir une sorte de hiérarchie connue des seuls pratiquants.

Je ne me suis pas renseigné pour savoir si tout cela était autogéré ou s'il fallait s'inscrire au 104 quelque part pour réserver qq m2 pour s'exprimer.

Equilibre et équilibristes. On y fait tourner des chapeaux, des corps et des têtes.

Ça roule

Ça continue. encore et encore

C'est que le début, d'accord, d'accord...


Bon exposition photo de jeunes photographes. Superbe. Vraiment. C'est extraordinaire de voir tout ce que l'on peut exprimer avec un appareil photo. Emotions, histoires de vie, critique sociale... Il y a de tout. Vraiment magique. Une partie de l'exposition est dans la cour.

Une installation informatique récupère toutes les photos publiées sur Instagram et Twitter avec le hashtag #selfieprinter. Le système reconnait les visages et imprime une photo sur un papier thermique N&B. 

J'ai fait deux selfies que je garde précieusement. Le premier est un groufie avec des personnes qui n'avaient pas de compte Twitter pour jouer. Le deuxième ma permis de faire le troisième. J'ai arrêté là la mise en abîme.

Je vais en envoyer d'autres afin de rejoindre le cortège des oubliés qui sont piétinés tous les jours. Au nom de l'art. Hop. Dans le tas d'anonymes.

Du selfie, des gif animés, de la 3D

Le lieu est très bien mis exploité. Ces anciens abattoirs valent le détour. Ne serait-ce que pour l'ambiance.

Adultes, enfants, danseurs.... Tout le monde est le bienvenue. 

L'exposition est aussi dans l'ancien chateau d'eau.


Je profite du beau temps et de la moto pour aller au Sacré-Coeur. D'une part c'est le dimanche de Pâques et d'autre part, aller en haut de la butte est quasiment impossible depuis les attentats. En voiture, on ne peut plus atteindre le haut car les rues sont barrées. Vigipirate oblige.

Du coup, pour se garer, compliqué. Je profite de la moto pour me garer au plus prêt.

Ça ce mérite quand même un peu la vue sur Paris.

Au pied de la butte on se croit dans un petit village, maisons, verdures, arbres, places, terrains de pétanque. 

Comme je m'étais fait saucer à l'aller, je n'insiste pas trop. Le ciel est mitigé. Je rentre. 


Lundi nous sortons avec les parents pour aller au restaurant dans le 19é. Val a trouvé un super restaurant ouvert un Lundi de Pâques. Très bonne adresse, rue Papillon, le Bistrot Papillon.

Très bon. Très jolie déco. Très bon rapport qualité/prix.

Je vous mets deux desserts :

Et puis le plat, et l'entrée 

Après le repas, la pluie. Nous avions prévu de faire une découverte du quartier. Raté. Entre deux grosses giboulées, nous trouvons un joli immeuble angle de la rue D'Abbeville et du Faubourg Poissonnière.

Rouge c'est rouge

Bien sur, nous profitons du groupe au complet pour aller faire des courses utiles : Notre repère de bière familial. Le petit jeune qui tient la boutique continue ses travaux. Il avance dans son projet. Très sympa.

J'emmène tout le monde boulevard Beaumarchais pour faire deux enseignes que j'apprécie particulièrement dans cette rue que je fréquente régulièrement grâce à la présence du Leica Store et de la boutique de photo, "Le Cirque". Les boutiques que j'apprécie sont Plisson et Merci. Plisson est un restaurant; épicerie fine, sympa qui permet de manger et faire quelques courses de bouches. Un peu surfait car à l'orée du Marais et de son pouvoir d'achat élévé. Mais joli décor et quelques produits abordables comme du bon pain, à toute heure. Ce que j'avais prévu de prendre pour ce Lundi de Pâques. 

"Merci" est un concept Store qui fait restaurant Detox, bio, branché en devanture, bar lecture dans la cour et fringue, maison, corner Aésop, chaussures, livres.... Un peu de tout. Ce que je n'avais pas regardé la première fois en me promenant, c'est les prix.

Petit exemple : ces jolies sandales oranges. Nus pieds élégants avec une petite semelle de 1cm d'épaisseur.

Voilà le truc que je n'avais jamais fait. Retourner l'étiquette. J'avais juste regardé et trouvé tout un tas de truc sympa. Maintenant je les trouve moins sympa. J'ai pas pris en photo les escarpins en cuir verts à 400€.


Les courses indispensables du Lundi.

Mes parents avaient acheté des "oeufs" de Pâques chez le chocolatier local. Pas mal comme artiste. J'ai pas gouté. 

Bonne semaine....